3e édition de la Nuit de la Solidarité Métropolitaine : les premières estimations

Les premières estimations

La Nuit de la Solidarité est organisée par la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris, avec l’appui l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) qui coordonne le décompte des personnes sans-abri. Ces premiers résultats seront consolidés d’ici l’été 2024.

Pour cette édition 2024, les premières estimations font état de 785 personnes sans-abri décomptées sur 375 secteurs dans les 32 communes métropolitaines mobilisées du Grand Paris, contre 27 en 2023. Dix d’entre elles expérimentent la méthode pour la première fois : Alfortville, Asnières-sur-Seine, Athis-Mons, Aubervilliers, Bobigny, Bondy, Boulogne-Billancourt, Choisy-le-Roi, Clichy-sous-Bois, Colombes, Courbevoie, Gagny, Issy-les-Moulineaux, La Courneuve, Le Kremlin-Bicêtre, Le Pré-Saint-Gervais, Livry-Gargan, Nanterre, Pantin, Pierrefitte-sur-Seine, Romainville, Rosny-sous-Bois, Rueil-Malmaison, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Sevran, Sèvres, Tremblay-en-France, Ville d’Avray, Villejuif, Villeneuve-la-Garenne et Villetaneuse.

• 89% des personnes recensées sont des hommes et 11% sont des femmes. Une répartition de genre similaire à l’année précédente
• 65% des personnes sans-abri ont été rencontrées dans les rues et 35% dans d’autres types d’espace (stations de métro et de RER, hôpitaux, espaces verts, parkings, véhicules, caves…)
• Plus de 100 personnes ont été décomptées dans deux communes :  Saint-Denis (192 personnes sans-abri, contre 133 en janvier 2023) et Aubervilliers (105, contre 48 en janvier 2023)
• A Bobigny, 61 personnes ont été décomptées, contre 229 en janvier 2023. Le nombre de personnes sans-abri est en baisse sensible du fait de l’absence cette année d’un campement de 150 personnes décompté en 2023
• Entre 20 et 50 personnes sans-abri ont été décomptées dans neuf communes : La Courneuve, Pantin, Courbevoie, Nanterre, Athis-Mons, Choisy-le-Roi, Sevran, Boulogne-Billancourt, Saint-Ouen-sur-Seine
• Entre 10 et 20 personnes sans-abri ont été décomptées dans dix communes : Colombes, Bondy, Clichy-sous-Bois, Villejuif, Issy-les-Moulineaux, Asnières-sur-Seine, Rosny-sous-Bois, Alfortville, Rueil-Malmaison
• Dans dix communes, moins de 10 personnes sans-abri ont été décomptées : Tremblay-en-France, Gagny, Sèvres, Livry-Gargan, Pierrefitte-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre, Villeneuve-la-Garenne, Villetaneuse, Le-Pré-Saint-Gervais et Ville-d’Avray. Aucune personne sans-abri n’a été rencontrée à Romainville

Une politique de lutte contre l'exclusion

« Pour mener une politique de lutte contre l’exclusion efficace nous devons disposer de connaissances fines et actualisées des publics, de leurs besoins et de leurs attentes. C’est en ce sens que la Métropole du Grand Paris coorganise pour la troisième année consécutive la Nuit de la Solidarité métropolitaine. Je salue l’engagement des 32 communes métropolitaines mobilisées, et de leurs maires, qui ont permis d’étendre le périmètre d’action de cette nouvelle édition à 375 secteurs. Au total, près de 2 000 volontaires, citoyens et professionnels, dont je veux saluer l’engagement et la disponibilité, et environ 120 associations se sont fédérés pour sillonner près d’un tiers du périmètre métropolitain. Avec François Dechy, conseiller métropolitain délégué au développement, maire de Romainville, nous tirerons toutes les conclusions de cette action solidaire pour répondre aux  enjeux sociaux de la Métropole du Grand Paris, en lien avec l’ensemble des acteurs. », ajoute Patrick Ollier, ancien ministre, Président de la Métropole du Grand Paris, Maire de Rueil-Malmaison.

La Métropole du Grand Paris, accompagnée par l'Atelier parisien de l'urbanisme a une nouvelle fois coordonné cette démarche à l'échelle métropolitaine, mobilisant 32 communes, près de 2 000 participants, volontaires et professionnels et 120 associations. La Métropole du Grand Paris accompagne les communes volontaires dans l'organisation du décompte sur leurs secteurs, en mettant notamment à disposition un « Kit enquête » (dont le questionnaire des entretiens avec les personnes sans abri), en assurant la prise en charge financière de frais logistiques et matériels, ainsi que la mutualisation d'un socle commun en matière de communication.